Surpâturage en forêt

Dans un bon nombre de forêt de France, on observe un surpâturage des sous-bois par les grands ongulés comme le chevreuil et le cerf. Ce surpâturage entraîne une absence de régénération des arbres qui sont systématiquement broutés par les animaux sauvages.

Si cette pression est trop forte, la forêt peut, sur le long terme, disparaître.

SYLVICULTURE ET ENVIRONNEMENT

Les forêts "naturelles"

Ce problème de régénération naturelle des arbres n’est pas provoqué par une trop forte densité d’ongulés sauvages. En effet, on sait qu’en situation naturelle le nombre de cerf en France devrait être dix fois supérieur à celui observé aujourd’hui.

Le problème vient du fait que ces animaux deviennent sédentaires et parcourent toujours les mêmes itinéraires pour se nourrir faute d’une faible pression de chasse. Ils provoquent ainsi des problèmes de régénération dans des endroits donnés.

Les prédateurs naturels de ces ongulés tels que le loup et le lynx, sont absents des forêts et ne peuvent plus assurer leur rôle de régulateur et de fauteur de trouble incessant auprès des hardes d’herbivores. Ce rôle est aujourd’hui assuré par les chasseurs toujours moins nombreux et n’opérant que quelques jours par semaine, bien loin d’une pression de prédateur naturel 24h/24h, 7j/7j.

Il est par conséquent souhaitable que les prédateurs naturels jadis éradiqués par l’Homme reviennent effectuer leur rôle essentiel permettant la régénération de la forêt. En attendant, contentons-nous de nos amis chasseurs.