Limitation des espèces exotiques envahissantes


Les espèces exotiques sont des espèces animales ou végétales vivant en dehors de leurs aires de répartition géographique naturelles. Ces espèces ont pu « voyager » à cause de l’Homme que ce soit volontaire ou non. Certaines espèces exotiques sont dites envahissantes dans leurs nouvelles régions d’accueil. En effet, leurs vitesses de développement sont telles que l’on peut parler de colonisation. Elles entrainent la modification complète des écosystèmes où elles sont présentes par l’élimination des espèces locales incapables de supporter leurs fortes concurrences. Les espèces exotiques envahissantes sont extrêmement dangereuses car elles ont été définies comme étant la deuxième cause de perte de biodiversité à l’échelle mondiale.

Certaines espèces considérées comme envahissantes par les scientifiques ne les sont pas par la loi car elles sont au cœur des politiques de productions industrielles  de bois (chêne rouge d’Amérique, Douglas, Robinier faux-acacia…). Les politiques forestières prônent même leurs implantations en faisant abstraction des recherches scientifiques démontrant leurs dangerosités.

robinier

Les espèces d’arbres exotiques sont nombreuses dans nos forêts, elles ne sont cependant pas toutes envahissantes mais mériteraient toutes une surveillance quant à leurs propagations.

Laisser ces espèces coloniser nos bois simplifie à l’extrême les écosystèmes. Beaucoup d’organismes naturellement présents n’y trouvent plus leurs places et finissent par disparaitre.

chene rouge

Sur ce point, nous conseillons la limitation de leurs implantations, plutôt que l’éradication et agissons de manière à :

  • supprimer les petits plants et régénérations de ces espèces.
  • utiliser principalement ces espèces pour fournir du bois afin de diminuer leurs effectifs et la quantité de graines produites.
  • favoriser une régénération naturelle d’espèces locales lorsqu’elle est possible.