Introduction d’espèces exotique et monoculture


Les politiques de gestion forestière prônent une forme dangereuse d’artificialisation des forêts, les plantations, composées d’une seule espèce d’arbre (monospécifique) bien souvent d’origine étrangère. Sur ce genre de procédé, tous les arbres sur une parcelle donnée ont la même dimension, le même âge. On parle de futaie régulière. La production peut y être importante mais les bouleversements générés par les travaux sylvicoles empêchent la biodiversité typiquement forestière de s’installer. C’est d’autant plus vrai lors de la coupe définitive où il ne reste plus rien sur la parcelle sauf les semis ou les plantations.

Le fait d’introduire des essences étrangères est extrêmement dangereux pour l’équilibre des écosystèmes. En effet, certaines espèces sont dites envahissantes. C’est-à-dire qu’elles s’intègrent dans les écosystèmes et bloquent le développement des espèces indigènes. Ceci provoque la dégénérescence voire l’anéantissement de l’écosystème autochtone. Introduire ces espèces est une hérésie quand on sait qu’elles sont la deuxième cause de l’érosion de la biodiversité à l’échelle mondiale.

Les monocultures sont des menaces pour la biodiversité et sont bien plus sujettes que les forêts naturelles aux dégâts lors de catastrophes climatiques. L’artificialisation des forêts induit une diminution de la résilience, c’est-à-dire une diminution de la capacité de l’écosystème à récupérer rapidement un fonctionnement normal après avoir subi une catastrophe naturelle. Ceci implique une baisse de productivité du milieu qui a des répercussions économiques.

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